Sous influence ...
Minuit. Voici près de deux heures qu'il se tourne et se retourne dans son lit sans réussir à trouver le sommeil. Il sait qu'une longue journée l'attend demain et qu'il lui faudra être opérationnel. Il ne peut pas se permettre d'arriver encore en retard à son travail, son patron l'a mis en garde, si cela se reproduit, c'est le renvoi assuré.
Dépité, il finit par se lever et erre comme une âme en peine dans son appartement vide. C'est terrible, ce qu'elle peut lui manquer, pense-t-il. Il savait que cela serait douloureux de se séparer d'elle mais il n'avait pas imaginé à quel point.
Trois heures. Installé devant la télé, il tente d'abrutir ses neurones récalcitrants au sommeil avec un reportage sur la pêche à la mouche. Peu porté sur le sujet, il se dit que cela devrait l'inciter à plonger rapidement dans les bras de Morphée mais échec total, son cerveau en ebullition continue à fonctionner à plein régime. Il essaie désespérément de la chasser de son esprit mais elle est là, obsédante, envahissante, obstruant chaque pore de sa peau. C'est comme si elle s'était emparée de lui, comme s'ils ne faisaient plus qu'un. Epuisé, il ne sent pas capable de lui résister, il sombre.
Sept heures. Le jour se lève doucement. Les premières lueurs de la matinée envahissent le salon où il est là, couché à même le sol. Il n'entend pas le bruit de son réveil qui égrène inlassablement sa sonnerie stridente à intervalles réguliers. Il dort profondément à présent, plus rien ne peut le réveiller. Après les angoisses de cette nuit, il a enfin trouvé le repos, un sourire de quiétude figé sur ses lèvres. Dans son rêve, il s'imagine libre, affranchi de cette emprise qu'elle a sur lui. Il peut la regarder avec mépris, il l'a vaincue, elle ne le manipule plus. Il l'avait prévenue que cela se passerait ainsi. Pourquoi ne l'a-t-elle pas cru ?
Seize heures. Il ouvre les yeux. Il prend le temps d'étirer longuement son corps encore tout engourdi par cette nuit passée sur son plancher. Une violente migraine lui martèle les tempes tandis que de vagues images de la veille lui reviennent en mémoire peu à peu. En regardant le chaos qui règne autour de lui, il comprend aussitôt. Des cadavres de bouteilles vides traînent un peu partout dans la pièce. Il n'est pas allé travailler, une fois de plus, une fois de trop, il le sait. Tout cela n'était qu'un leurre, c'est elle qui a gagné finalement. La boisson, cette traîtresse, dont il ne parvient pas à se délivrer.
Dépité, il finit par se lever et erre comme une âme en peine dans son appartement vide. C'est terrible, ce qu'elle peut lui manquer, pense-t-il. Il savait que cela serait douloureux de se séparer d'elle mais il n'avait pas imaginé à quel point.
Trois heures. Installé devant la télé, il tente d'abrutir ses neurones récalcitrants au sommeil avec un reportage sur la pêche à la mouche. Peu porté sur le sujet, il se dit que cela devrait l'inciter à plonger rapidement dans les bras de Morphée mais échec total, son cerveau en ebullition continue à fonctionner à plein régime. Il essaie désespérément de la chasser de son esprit mais elle est là, obsédante, envahissante, obstruant chaque pore de sa peau. C'est comme si elle s'était emparée de lui, comme s'ils ne faisaient plus qu'un. Epuisé, il ne sent pas capable de lui résister, il sombre.
Sept heures. Le jour se lève doucement. Les premières lueurs de la matinée envahissent le salon où il est là, couché à même le sol. Il n'entend pas le bruit de son réveil qui égrène inlassablement sa sonnerie stridente à intervalles réguliers. Il dort profondément à présent, plus rien ne peut le réveiller. Après les angoisses de cette nuit, il a enfin trouvé le repos, un sourire de quiétude figé sur ses lèvres. Dans son rêve, il s'imagine libre, affranchi de cette emprise qu'elle a sur lui. Il peut la regarder avec mépris, il l'a vaincue, elle ne le manipule plus. Il l'avait prévenue que cela se passerait ainsi. Pourquoi ne l'a-t-elle pas cru ?
Seize heures. Il ouvre les yeux. Il prend le temps d'étirer longuement son corps encore tout engourdi par cette nuit passée sur son plancher. Une violente migraine lui martèle les tempes tandis que de vagues images de la veille lui reviennent en mémoire peu à peu. En regardant le chaos qui règne autour de lui, il comprend aussitôt. Des cadavres de bouteilles vides traînent un peu partout dans la pièce. Il n'est pas allé travailler, une fois de plus, une fois de trop, il le sait. Tout cela n'était qu'un leurre, c'est elle qui a gagné finalement. La boisson, cette traîtresse, dont il ne parvient pas à se délivrer.