Trop loin déjà ...

Publié le par Constance

Comme il est loin ce temps
Où tous les trois, enfants
Rien ne pouvait altérer
Leur complicité.
Dans les rires ou les peurs
Au pays de leur candeur
Ils restaient unis
Si belle fratrie.
Comme il est loin ce temps
Il n'a pas su résister aux tourments
De la vie qui a fait d'eux des adultes
Plongés dans son tumulte.
L'éloignement peu à peu s'est creusé
Rien de prémédité
Trop de différences créent la mésentente
Jaillissent les paroles blessantes.
Comme il est loin ce temps
Songe-t'elle en refermant
Le livre de ses souvenirs
Aujourd'hui, il n'y a plus de rires.



Sur une photo de William A

Publié dans Histoires de ...

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R
Bonsoir constance, un très beau texte, je me rappelle quelquefois de mes amis d'enfance, je me demande ce que certains sont devenus, partie de ma région natale à 18 ans pour la capitale, il y a des gens que je n'ai jamais revus et parfois j'y pense, on se croise dans une vie et les chemins se séparent après quelques années, bisous bonne soirée
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M
Bon weekend Constance.......Mimi..kiss
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C
<br /> Bisous<br /> <br /> <br />
J
Bonne semaine Constance...Jamais loin pour parcourir tes mots.<br /> Bisous
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C
<br /> C'est gentil à toi. Bisous<br /> <br /> <br />
M
Ce texte me parle.......Constance , ce trio je l'ai connu dans les affres d'une l'enfance" différente".......et qui accuser pour cette séparation ?..le temps ...nous....on a jamais eu<br /> de colère entre nous.....nos individualités ? quelques jalousies ? un jour on m'avait reproché d'être le chouchou .............quelle erreur j'ai une phrase qui martelle ma mémoire <br /> " oh si on avait pu , un accident , qu'est-ce qu'il ressemble à son père !"<br /> bref........on ne peut forcer les autres à nous aimer..........et puis je suis las des efforts à sens unique........<br /> tendre bise..........Mimi
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C
<br /> C'est violent ce que tu évoques là mais je comprends les traces que cela peut laisser sur sa vie d'adulte.<br /> L'histoire est parfois trop complexe pour pouvoir être oubliée.<br /> Je t'embrasse Michel.<br /> <br /> <br />
R
Hier encore j'avais deux amis, le premier s'appelait Eddy..... Oui sur un air du Schmoll, j'ai passé mon enfance avec deux amis,...On était inséparable jusqu'à ce que le monde des adultes nous happent, chacun dans nos tombes, dans nos secrets, dans l'indifférence de la stupidité d'avoir pensée d'avoir le monde à soi.... Hier j'ai deux amis, aujourd'hui, ils sont des poteaux téléphoniques aux souvenirs de mes pensées.... Très belle poésie qui ravive pour moi, souvenir souvenir ! Je t'embrasse ma journaliste du coeur !
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C
<br /> Ta journaliste se dit que décidément, l'histoire est rarement faite de choses heureuses !<br /> Bisous<br /> <br /> <br />